On sait depuis un certain temps déjà que Mazda assure lentement la transition de sa gamme vers des segments plus luxueux. L’embourgeoisement de la Mazda3 en est l’exemple le plus concret, mais aussi la promesse de l’arrivée de modèles basés sur un châssis à propulsion, pour le raffinement. Le CX-50, dévoilé en novembre dernier, a présenté la semaine dernière une gamme de prix qui est en ligne directe avec cette stratégie.

Le VUS compact, dont la production s’est amorcée en janvier dans une nouvelle usine américaine de Huntsville partagée avec Toyota, aura un prix de départ de 37 900 $. C’est plus de 7000 $ de plus qu’un CX-5. Si vous voulez bénéficier du moteur turbocompressé, un quatre-cylindres turbo de 2,5 L qui fait grimper la puissance de 187 ch à 227 ch, la facture monte de manière substantielle à 45 350 $. Cela le place en concurrence directe avec des modèles d’entrée de gamme des marques de luxe.

Pour justifier ces prix, Mazda tente d’entrer dans la vague de ces VUS dont la présentation suggère de plus grandes aptitudes hors route. Hormis l’usage d’un rouage intégral de série et des modes de conduite axés sur une conduite sur des sentiers un peu moins balisés, ce nouveau venu sera essentiellement plus à l’aise sur le bitume. Son positionnement mettra l’accent surtout sur le raffinement avec un peu plus d’aisance sur une route non asphaltée que les autres VUS de la marque japonaise.

Le CX-50 sera commercialisé au Canada dès mai prochain.