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Deux annonces récentes faites par Mercedes-Benz Canada témoignent des vents dominants qui orientent à l’heure actuelle les stratégies des constructeurs automobiles. D’un côté, le constructeur dévoile une nouvelle berline électrique de performance et, de l’autre, il prévoit cesser d’offrir son modèle le moins cher.

Suivant de quelques mois le dévoilement de la variante AMG de la grande berline EQS, c’est maintenant au tour de l’EQE de recevoir le même traitement. L’intermédiaire mise évidemment sur une force de frappe qui déborde de l’ordinaire avec la juxtaposition de deux moteurs électriques qui assurent la motricité nécessaire au moyen d’un rouage intégral.

Les 617 ch générés au total peuvent tutoyer, voire semer bien des V8 préparés par AMG dans le passé. La puissance peut grimper momentanément à 677 ch lorsque le mode « boost » est enclenché. Un petit clin d’œil au monde des moteurs turbocompressés. La Mercedes-AMG EQE peut ainsi boucler la mesure étalon du 0-100 km/h en seulement 3,3 s pour achever l’élan à une vitesse limitée à 240 km/h. L’effet de l’accent mis sur la performance se fait cependant ressentir sur le plan de l’autonomie. Elle se situe à 444 km, d’après des données européennes plus optimistes qu’ici. La batterie a tout de même une capacité de 90,6 kWh, mais sa capacité de recharge rapide est limitée à 170 kW.

Dans une visée d’agilité dans divers contextes, une direction arrière est employée ainsi que des éléments suspenseurs continuellement ajustables mis au point par la filiale de haute performance AMG et partagés avec les modèles AMG EQS et la berline AMG GT. Leur comportement s’étalonne indépendamment autant en compression qu’en détente en fonction de diverses variables pour assurer un bon confort et des mouvements contenus.

Une marque qui se fait moins accessible

Avec le retour, il y a quatre ans, de Maybach dans le giron de la marque et l’accent évident mis sur la filiale de haute performance AMG, Mercedes-Benz veut indéniablement grandir par le haut, où les marges de profit sont importantes.

PHOTO FOURNIE PAR MERCEDES-BENZ

Mercedes-Benz Classe A

C’est donc en ligne directe avec cette stratégie que le constructeur a récemment déclaré vouloir abandonner son modèle le moins cher, la Classe A. Mercedes-Benz Canada nous a corroboré l’information en précisant que le modèle, proposé autant en carrosserie à quatre et à cinq portières, ne sera plus commercialisé au pays après l’année-modèle 2022.

Concurrente des Audi A3 et BMW Série 2 Gran Coupé, la Classe A affiche un prix de départ de 39 500 $. Dans la foulée, la filiale canadienne de la marque à l’étoile nous a confié que cette décision était appuyée sur un désir de « rationalisation du portfolio » du constructeur. On précise que les modèles CLA, GLA et GLB continueront à être offerts.