Subaru a procédé la semaine dernière au dévoilement mondial de son tout premier VUS électrique. Développé en partenariat avec Toyota, le Solterra se voudra un produit généraliste s’attaquant aux Volkswagen ID.4 et Hyundai Ioniq 5, pour ne nommer que ceux-là.

Tablant sur des dimensions semblables à celles du Forester, hormis son empattement qui est 18 cm plus long, ce nouveau modèle présente de légères différenciations sur le plan visuel lorsqu’on le compare au bZ4X, son proche cousin de chez Toyota. Subaru mise sur une calandre plus définie, semblant vouloir ménager les sensibilités de la clientèle hésitant à faire le saut vers l’électrique.

PHOTO FOURNIE PAR SUBARU

Le Subaru Solterra

Sur le plan strictement technique, le constructeur japonais construit son offre canadienne autour du rouage intégral, un positionnement cher à Subaru. Deux moteurs dont la puissance combinée atteint les 160 kW (215 ch) seront ainsi placés sur chaque essieu pour mouvoir le VUS. On ne mise donc pas sur la performance comme carte de visite, sans doute pour favoriser l’autonomie.

L’énergie sera stockée dans une batterie de 71,4 kWh compatible avec une recharge pouvant atteindre une puissance de 150 kW. Cela est égal aux possibilités du Ford Mustang Mach-E, mais inférieur à celles du Hyundai Ioniq 5 qui peut atteindre les 350 kW, avec les bornes compatibles. Subaru avance une autonomie de 460 km, selon le protocole plus optimiste que le nôtre WLTC. Précisons toutefois que ces données techniques concernent la version japonaise du Solterra.

Nous en saurons plus cette semaine sur la déclinaison nord-américaine qui sera dévoilée au Salon de Los Angeles.