Ça prenait un Européen pour s'apercevoir qu'il y a plein de gaz naturel en Amérique du Nord et informer Detroit qu'on peut faire rouler des voitures avec ça.

Sergio Marchionne, le patron de Fiat et de sa filiale Chrysler, affirme que le gaz naturel est la façon la moins chère et la moins compliquée de réduire la dépendance de l'Amérique du Nord au pétrole. Le coût serait une fraction de la facture d'électrifier le parc automobile. Et en plus, le gaz naturel est 25% plus propre et moins cher que l'essence.

 

Marchionne réclame que le gouvernement américain accorde au gaz «une attention adéquate» et fasse une «priorité» de ce qu'il a appelle «cette alternative rationnelle» aux voitures électrique et hybride.

 

De nombreux écologistes nord-américains prêchent (dans le désert) depuis longtemps les vertus du gaz naturel, qui est un combustible automobile dans de nombreux pays. Chrysler n'offre aucun modèle électrique ou hybride, contrairement à la concurrence.

 

Fiat offre de nombreux modèles au gaz naturel en Europe et pourrait transférer ici son savoir-faire.