En Chine, l'habitabilité aux places arrière a autant sinon plus d'importance que le comportement dynamique d'un véhicule. Conséquemment, pour vendre, les constructeurs étrangers n'ont d'autres choix que de porter une attention toute particulière à la banquette et à son niveau de confort.

Voilà qui explique le nombre de nouveautés présentées à Pékin avec le sigle «L» estampillé sur le couvercle de la malle arrière, gage d'un empattement allongé.

 

Les séries «L» des marques Audi (A8), BMW (Série 5) et Mercedes (Classe E) font entre 10 et 15 centimètres de plus que le modèle original pour accommoder les familles chinoises qui apprécient se déplacer en nombre et, de préférence, à bord d'une vraie berline (75% du marché), avec un vrai capot, mais aussi un vrai coffre.

 

Des trois nouveautés germaniques présentées dans ce segment très prisé des Chinois, seule la A8 L fera carrière au Canada à compter de l'automne prochain. Selon la marque aux anneaux, la A8 L représente 20% des ventes de sa berline haut de gamme. La décision d'importer ou non la version animée par le moteur W12 présentée elle aussi en avant-première mondiale au salon automobile de Pékin n'a pas encore été arrêtée.