Le Polonais, qui plaisantait avec ses compères pilotes, a répondu avec humour et précision aux questions des journalistes, affichant un air plus volontaire que jamais en vue de la course programmée dimanche.

Le Polonais, qui plaisantait avec ses compères pilotes, a répondu avec humour et précision aux questions des journalistes, affichant un air plus volontaire que jamais en vue de la course programmée dimanche.

Sa participation à l'épreuve américaine dépendait cependant d'une décision de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) qui n'était pas encore connue au moment de la conférence de presse.

Q : Avez-vous ressenti et ressentez-vous encore des séquelles de votre terrible accident ?

R : «Non, pas vraiment. J'ai eu un peu mal à la cheville lundi, mais c'est passé depuis. Je n'ai même pas eu mal à la tête. Je suis comme neuf. Il faut attendre la décision des médecins ici (à Indianapolis), mais moi je me sens exactement comme si rien ne s'était passé. Tous les médecins qui m'ont vu à Montréal étaient d'ailleurs étonnés que je n'aie rien après ce qui m'est arrivé. Donc dimanche, j'espère être au départ et faire un meilleur résultat qu'au Canada !»

Q: Avez-vous revu votre accident à la télévision ?

R : «Je l'ai même vu de l'intérieur, j'y étais ! Mais effectivement, je l'ai vu à la télévision et j'en ai discuté avec Jarno (Trulli) qui est venu me voir à l'hôpital car il était important de comprendre ce qui s'était passé.»

Q : De quoi vous souvenez-vous ?

R : «Bien sûr, je ne me souviens pas très bien de l'accident lui-même. Mais je me souviens parfaitement de ce qui s'est passé avant, comment j'ai voulu passer sur la droite de Jarno (Trulli), à l'extérieur, et comment il est sorti un peu plus large que prévu. Puis, j'ai touché sa roue, j'ai décollé et tapé dans le mur. Ensuite, ça s'est arrêté quand ça s'est arrêté. Mais l'accident avait l'air plus choquant de l'extérieur que de l'intérieur. J'avais eu un grave accident de la route et je savais ce que c'était d'être en mauvais état. Là, j'ai vite compris que j'avais seulement mal à une cheville. Et ça, grâce aux mesures de sécurité de la FIA. J'ai bien senti une brûlure sur une cheville, mais je pense que c'était une fuite d'huile encore chaude. J'aurais pu sortir seul de la voiture car je savais que j'étais OK, mais compte tenu de la violence des chocs, les médecins m'ont demandé de ne pas bouger pour tout garder sous contrôle.»

Q : Avez-vous communiqué par radio avec votre écurie après l'accident ?

R : «Au vu des images, je crois que la radio n'y était plus... Il ne restait rien de la voiture, alors comment parler avec l'équipe ? Je ne sais pas ce qu'il restait de la voiture. En plus, quand il vous arrive un tel accident, la première chose à laquelle vous pensez n'est pas de communiquer avec le stand.»

Q : Qu'avez-vous fait depuis Montréal ?

R : «J'ai essayé de me reposer, puis je me suis un peu entraîné afin d'être bien en arrivant aux États-Unis. Aujourd'hui, je suis à 100% de mes moyens, même l'unique petit bobo que j'avais à la cheville a disparu.»