Après avoir échappé à la faillite, la nouvelle General Motors veut se rapprocher de sa clientèle et le patron, Fritz Henderson, a décidé de donner l'exemple en personne et par internet.

Cette semaine, GM lancera un site internet intitulé «Tell Fritz» (« Dites-le à Fritz »), qui permettra à quiconque en a envie d'écrire directement au grand patron de GM pour lui suggérer des idées, lui poser des questions, ou lui dire sa façon de penser.

 

«Je répondrai personnellement à certains de ces courriels chaque jour et j'encouragerai les autres cadres à faire de même», a déclaré M. Henderson, vendredi dernier à Detroit, lors de la conférence de presse suivant l'approbation par un tribunal de la faillite du plan de restructuration de GM.

 

À ceux qui douteraient que M. Henderson sera lui-même au clavier, à l'autre bout du fil à fibre optique, voyez ci-bas la vidéo de lui lors d'une discussion en ligne publique tenue par GM le 16 juin dernier.

 

M. Henderson dit vouloir faire de la nouvelle GM post-restructuration une entreprise plus transparente.

 

Fritz sur la route

 

De plus, M. Henderson a l'intention de prendre son bâton de pèlerin au mois d'août : il visitera des concessionnaires, des fournisseurs et des clients ordinaires aux États-Unis et dans d'autres pays.

 

«J'ai fait ça durant toute ma carrière et je suis content de pouvoir recommencer, a-t-il dit. Il nous faut écouter les questions, les idées et les préoccupations des gens qui comptent le plus. Je m'engage personnellement à être plus disponible pour nos clients.»

 

Il n'est pas encore déterminé s'il s'arrêtera au Québec ou ailleurs au Canada, a indiqué à La Presse Tony Larrocca, de GM-Canada.

 

Vendredi dernier, M. Henderson a répondu en ligne aux questions des clients de GM sur le site Twitter.com et d'autres sites du genre. Il a indiqué que les échanges directs avec les clients grâce à l'internet se répéteront dans l'avenir.

 

«Nous serons à l'écoute de leurs idées et nous agirons à partir de celles qui nous aident à mieux servir nos clients», a-t-il dit.