À mi-chemin entre une fourgonnette et un utilitaire sport, le Pontiac Aztek ne laisse personne indifférent. On aime ou on déteste. Mais, qu'on le veuille ou non, l'Aztek, dévoilé en 2001, a pavé la voie aux véhicules multisegments. Sa conception avant-gardiste a été reprise, à meilleur escient, dans les Buick Rendez-Vous (2002-2007), Chrysler Pacifica (2004-2008), et Ford Freestyle/Taurus X (2005-2009).
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Rappelons qu'au début des années 2000, l'Aztek est passé de prototype à véhicule de série en un temps record. Un empressement que Pontiac a regretté, puisque sa fantaisie sur quatre roues s'est écoulée au compte-gouttes durant sa brève carrière de cinq ans.
Sa carrosserie, comme celle de la plupart des produits Pontiac, était décorée d'artifices qui lui donnaient l'allure d'une voiture de bande dessinée. À ses débuts, l'Aztek était protégé par des boucliers en polyuréthanne (bas de la caisse, ailes et pare-chocs) pour la conduite hors-route. Pour épurer sa silhouette, les stylistes l'ont débarrassée de son armure de plastique en 2002.
Malgré sa conception ingénieuse, le hayon a fait l'objet de nombreuses critiques. Si la partie supérieure en verre permettait au conducteur d'avoir une meilleure vision vers l'arrière, elle était lourde et vulnérable aux chocs. Quant à la partie inférieure, son panneau à battant, semblable à celui des camionnettes, pouvait servir de banquette ou de table à pique-nique. Toutefois, sa présence rendait le chargement d'objets difficile.
Parmi ses astuces, la plus intéressante est certainement sa tente, qui se monte et démonte en un tour de main sur le hayon arrière. Par ailleurs, son plancher complètement plat à l'arrière accepte des feuilles de contreplaqué (4'X8'), alors que le volume de chargement a une capacité qui dépasse celle d'utilitaires sport plus encombrants et énergivores. Une autre astuce: sa glacière amovible, qui sert également de console entre les sièges avant. Les fêtards apprécient sa puissante chaîne audio.
Le seul moteur est un V6 de 3,4 litres (185 chevaux). Associé de série à une boîte automatique à quatre rapports, il permet de remorquer une charge de 1587 kg. Offert en option, le mécanisme de traction intégrale Versatrak était peu populaire à cause du prix demandé et de sa motricité plutôt déficiente.