Lancé sur le marché il y a plus de 20 ans, le Pathfinder a été le véhicule le plus vendu de Nissan au cours des années 90. Pour demeurer au goût du jour, les stylistes et les motoristes lui ont toujours apporté les modifications souhaitées.

Même si les angles carrés de la précédente génération (1999-2004) ne faisaient pas nécessairement l'unanimité, ses formes dégageaient une solidité et une robustesse rassurantes. À preuve, la fiabilité mécanique du Pathfinder s'est toujours classée au-dessus de la moyenne, et seul le Toyota 4Runner peut se vanter d'être aussi infaillible dans la catégorie.

 

En 1999 et 2000, la puissance du moteur V6 de 3,3 litres était de 170 chevaux. En 2001, les motoristes lui ont donné un V6 de 3,5 litres et 250 chevaux. Une cavalerie qui écrasait, à l'époque, toute concurrence. De plus, le Pathfinder a été l'un des rares véhicules de sa catégorie, sinon le seul, à proposer une boîte manuelle jusqu'en 2004 - quelques années plus tôt, en 2000, le Toyota 4Runner avait abandonné ce type de transmission.

 

Malgré l'attrait d'une boîte manuelle à cinq vitesses, la plupart des Pathfinder étaient équipés d'une boîte automatique à quatre rapports et ce, même si le moteur perdait ainsi 10 chevaux. Si les accélérations étaient moins énergiques avec la boîte automatique, cette dernière offrait une capacité de remorquage accrue. Ainsi, la boîte manuelle devait se contenter de 1588 kg, alors que l'automatique permettait de tirer 2268 kg. La capacité de remorquage a augmenté à 2722 kg en 2005, avec l'introduction du V6 de 4 litres dans la génération actuelle du Pathfinder. Plus costaude et offrant plus d'espace intérieur, la dernière cuvée peut également être commandée avec une troisième rangée de sièges. En 2008, il était possible de commander un V8 de 5,6 litres d'une puissance de 310 chevaux. Toutefois, cette grosse cylindrée a été retirée du catalogue cette année.

 

Si vous avez été impressionnés par le design intérieur des récents modèles Nissan, celui du Pathfinder n'a rien en commun avec celui de son frère le Murano. La présentation intérieure est terne et se compare davantage à une camionnette. En ce qui concerne le confort, les sièges offrent un bon maintien, mais le dégagement pour la tête est limité. Peu importe la génération, la banquette est étroite et difficile d'accès. Quant à la troisième rangée (s'il y en a une), c'est encore pire!