Pour éviter le mauvais sort réservé à Oldsmobile, qui a été liquidé par GM en 2004, les dirigeants de Buick ont redoublé d'effort à l'aube des années 2000. Ainsi, ils ont mis au point de nouveaux modèles pour relancer la gamme plutôt vieillissante de la marque fondée en 1903.

Quand on connaît la moyenne d'âge des acheteurs de Buick (au début des années 2000, elle dépassait 60 ans!), on comprend aisément la stratégie de Buick, qui a voulu, au cours des dernières années, faire le plein d'acheteurs plus jeunes et actifs (comme des golfeurs avec Tiger Woods comme porte-parole, jusqu'à tout récemment).

 

Même si la hausse du prix de l'essence a freiné, l'été dernier, la demande pour les grosses berlines d'occasion comme la Park Avenue, la baisse du prix du baril de pétrole qui a suivi a stimulé les ventes de berlines et de VUS grand format. Mais il demeure facile de négocier un bon prix. Qui plus est, il ne faudrait pas passer sous silence la qualité de fabrication de la Park Avenue (selon la firme JD Power), et sa consommation de carburant demeure somme toute raisonnable pour une voiture de son gabarit.

 

Depuis que Cadillac a délaissé les suspensions mollasses et adopté des réglages plus fermes pour améliorer la tenue de route, la plus luxueuse des Buick était devenue la voiture la plus confortable de GM. Deux versions du moteur V6 de 3,8 litres figuraient au catalogue de la Park Avenue: le premier produisait 205 chevaux tandis que le second, grâce à l'ajout d'un compresseur, produisait 240 chevaux dans la version Ultra. Dans les deux cas, la boîte automatique à quatre rapports était de série.

Au chapitre de la fiabilité, cette berline d'occasion jouit d'une meilleure réputation que les compactes et intermédiaires de GM. De même, elle surpasse certaines marques japonaises de renom et toutes les marques allemandes, sans exception. Bref, s'il y a une catégorie où les Japonais n'ont pas réussi à déclasser les Américains, c'est bien le marché des grosses berlines de luxe.