À cause de la richesse de leur équipement et des efforts de mise en marché pharaoniques, les Hyundai XG et Azera ont souvent été comparées, à tort, à des voitures de prestige d'origine allemande.

Ces comparaisons laissaient croire que les deux sud-coréennes pouvaient rivaliser et même surpasser le confort et les performances des BMW et Mercedes-Benz. Mais soyons objectifs. Dans les faits, les Azera et XG ont plutôt pour véritables rivaux des modèles américains et japonais de luxe portant les logos d'Acura, Buick, Chrysler, Lexus et Toyota (pour ne nommer que ceux-là).

 

De la même manière que les Toyota Avalon et Nissan Maxima ont été pendant de nombreuses générations le prolongement des Toyota Camry et Nissan Altima, on peut penser que les Azera et XG sont des Sonata endimanchées. Plus longs et plus spacieux que leur soeurette, les deux modèles étaient également mieux équipés et insonorisés.

 

Les Azera et XG offraient de série, par ailleurs, une boîte semi-automatique à cinq rapports, des freins ABS, des systèmes d'aide à la conduite, des appliques intérieures en similibois, un toit ouvrant, des sacs gonflables latéraux, des sièges en cuir chauffants à réglage électrique, un changeur de CD, la climatisation automatique, etc. Bref, rien ne manquait! Par ailleurs, la présentation et la finition intérieures étaient surprenantes pour des voitures sud-coréennes de cette époque et se comparaient avantageusement à la majorité des produits de luxe américains et japonais d'alors.

 

En 2001, la XG était propulsée par un V6 de 3 litres (190 chevaux) qui peinait à la tâche. Les motoristes ont grossi la cylindrée à 3,5 litres (194 chevaux) en 2002. Malgré tout, le rapport poids/puissance s'avérait plutôt juste pour déplacer sa masse dépassant 1600 kg.

 

Quant à l'Azera, qui a remplacé la XG en 2006, elle proposait de meilleures accélérations et reprises avec son V6 de 3,8 litres (263 chevaux). De même, son comportement routier était supérieur et pouvait, lui, se comparer à celui des japonaises de prestige.

 

En terminant, sachez que ces Hyundai de luxe sont des voitures qui se déprécient plus rapidement que la majorité des japonaises. Par contre, elles gardent une meilleure valeur de revente que certaines américaines de luxe.

 

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