À l'instar de celle de la légendaire Porsche 911, la silhouette de l'Audi TT semble éternelle. Même si elle a peu vieilli, les stylistes ont revu ses belles rondeurs pour 2008.

La nouvelle TT est plus élancée et ses phares, ses feux et ses rétroviseurs ont des arêtes plus incisives. Pour que la fourchette de prix ne s'éloigne pas trop de celle de l'actuelle génération, les motoristes et proposent le nouveau 2,0 litres turbo ou le V6 de 3,2 litres. Les anciennes TT à moteur 1.8T ne paraissent donc pas trop démodées. Sachez aussi qu'une TT d'occasion a une meilleure valeur de revente que les Porsche Boxster et Mercedes SLK. Dans cette catégorie, seule la BMW Z4 se déprécie moins rapidement.

Malgré l'image que projetaient les contours de la TT, les critiques n'ont jamais manqué de souligner le manque de puissance de son quatre cylindres turbo de 1,8 litre. Si les 225 chevaux des modèles Quattro étaient convenables, les 180 chevaux des modèles à traction étaient indignes d'une voiture de ce prix. On retrouvait la même puissance dans une Golf GTi, pourtant vendue la moitié du prix de la TT. Pour corriger cette situation embarrassante, l'usine hongroise de Hyör lui avait ajouté, à partir de 2004, un V6 de 3,2 litres et 250 chevaux.

Pour offrir un agrément de conduite aussi relevé que celui d'une Porsche Boxster ou d'une BMW Z4, il aurait fallu que le moteur de 3,2 litres soit associé à une boîte manuelle. Quoique perfectionnée et extrêmement efficace, la boîte séquentielle DSG à six rapports de série ne procurait pas autant de plaisir. Malgré la rapidité d'exécution de la DSG, les performances du V6 étaient similaires au 1.8T de 225 chevaux.

Même si elle partageait sa plateforme avec celle de sa cousine, la New Beetle, la TT proposait un meilleur comportement routier à cause de son châssis plus rigide, de son empattement plus court et de sa traction intégrale. Elle était aussi dotée d'un bon comportement routier en toute saison. Il fallait toutefois se méfier des modèles 2000 et 2001: leur stabilité dans les virages serrés ou les changements brusques de voie, à très haute vitesse, pouvaient être risqués. Pour y remédier, Transports Canada a imposé certains correctifs (voir le tableau ci-contre).

Le tableau de bord faisait lui aussi dans le «techno-rétro», avec l'omniprésence de l'aluminium brossé. Par ailleurs, la chaîne stéréo manquait de puissance dans le modèle cabriolet. Compte tenu du prix de certaines pièces de remplacement et de la complexité de la mécanique, il est préférable d'opter pour un modèle certifié ou offrant une garantie complète.