Pour quiconque aime rouler, l'été, c'est le paradis. Et sur une route de rêve, c'est encore mieux! Nous vous présentons ici quelques-unes des routes les plus spectaculaires du monde.

Détour dans le potager de l'Amérique

Il y a quelque temps, nous vous avons demandé de nous envoyer vos histoires de route. Voici celle de Ginette L. Villeneuve, de Brossard.

Octobre 2009. Nous louons un VR de 25 pieds, classe C, à Las Vegas. Nous traversons Death Valley et le lendemain, devions monter vers Yosemite, mais une neige abondante nous a obligés à rebrousser chemin. Nous étions attendus à San Francisco deux jours plus tard...

Comme on dit, «on se revire sur un 10 cennes» pour trouver un autre chemin. Coup d'oeil sur la carte: la première route au sud qui nous menait vers l'ouest est la 178. Oh la la! j'avais l'impression d'être dans le paysage de la maison de Schwarzenegger dans Commando. C'est à pic, c'est haut, bref pas vraiment fait pour le genre de véhicule dans lequel nous étions!

Mais ce détour forcé nous a fait découvrir la 46 (est-ouest) et sa prison, ses milliers d'amandiers, son puits de pétrole, et évidemment ses vignobles. Puis en direction nord, la 101, où nous avions littéralement l'impression de rouler dans le potager de l'Amérique: champs de laitues-iceberg sur des milles et des milles (comme une pancarte le disait, «biggest lettuce bowl in the world»), artichauts, poireaux, etc..

Finalement, un plan B qui en valait le coup!

Avec tout ça, on n'a pas vu Yosemite... Va falloir retourner dans ce coin!

Le choix de nos experts

Nos deux experts-essayeurs, Éric LeFrançois et Bertrand Gahel, ont évidemment beaucoup roulé. Et sur de très nombreuses routes, partout dans le monde. Parmi toutes celles qu'ils ont parcourues, voici leur préférée...

Côte amalfitaine, en Italie, le choix d'Éric LeFrançois, collaboration spéciale

La cote amalfitaine dessine la plus belle route du monde. La plus éprouvante aussi. Un véritable tourniquet qui invite le motocycliste à garder le genou au sol pour négocier l'étourdissante spirale de bitume qui longe le golfe de Salerne. L'automobiliste ne se repose guère, lui non plus. Les virages se succèdent, mais ne se ressemblent jamais. Les mains s'agitent au volant, tandis que les pieds dansent sur le pédalier. Les yeux cherchent des points de repère pour mieux anticiper la courbe qui pointe à l'horizon; tout en balayant la chaussée à la recherche de cailloux et de sable susceptibles de déstabiliser l'auto au freinage ou en appui. Courage, il y en a pour 25 kilomètres.

Route 1, aux États-Unis, le choix de Bertrand Gahel, collaboration spéciale

Choisir sa route préférée à vie, quand on a vu autant d'endroits de rêve dans autant de pays aux commandes des motos les plus désirables, ce n'est pas facile. Mais plus j'y pense, plus la réponse est évidente. C'est la 1. La Route 1, ou Highway 1, ou Pacific Highway, appelez-la comme vous voudrez. Jonchée entre mer et falaise, frappée d'un côté par l'air glacé du Pacifique, caressée de l'autre par la chaleur de la côte californienne et parsemée de vues d'une beauté inimaginable, c'est LA route où je rêve de retourner. Sur une grosse Harley, s'il vous plaît.