Une manifestation sportive comme le Grand Prix de Formule 1 à Montréal engendre-t-elle une ruée dans les rayons auto des commerces?

«Non, pas vraiment», répondent en choeur les personnes interrogées. Que ce soit avant, pendant ou après la course.

 

«Le Grand Prix ne nous affecte pas d'une façon ou d'une autre. Pour le tuning, les gens viennent au printemps ou quand il fait beau», dit Richard Roy, directeur des ventes de Pièces d'auto Lacroix - Lacroix Tuning. Même son de cloche chez Docteur du Pare-Brise ou encore du côté de Pièces d'Autos Fontaine.

 

«Avant, quand il y avait Jacques Villeneuve, il y avait un impact direct», estime Réjean Savard, propriétaire d'un magasin Canadian Tire dans le quartier Vimont à Laval. Celui-ci espère néanmoins avoir quelques «résultats» après le Grand Prix. Associée à la série NASCAR, l'enseigne voit les produits aux couleurs de la série recherchés par ses clients. Les courses de Saint-Eustache ou Trois-Rivières n'ont cependant pas d'impact direct sur les ventes. «L'impact est plus sur le long terme», dit M. Savard.

 

Pour NAPA Pièces d'auto, la série Nationwide à Montréal fait surtout augmenter la reconnaissance de son image de 10% au sein du public. Le Grand Prix de Formule 1 n'a pas d'impact sur ses ventes.

 

Distributeur auprès de grossistes de produits pour l'entretien et la réparation de véhicules, Uni-Sélect affirme ne pas pouvoir «relier une manifestation à une hausse des ventes».