La bonne occasion

On avait l’habitude de dire que les véhicules d’occasion perdent de leur valeur année après année. Plus aujourd’hui. Ces deux dernières années, cette tendance tend à freiner, voire à s’inverser. L’offre réduite des constructeurs (pénurie de semi-conducteurs, de main-d’œuvre, transition électrique, etc.) a incité bon nombre d’acheteurs à se tourner vers le marché de l’occasion.

Si les prix des « secondes mains » ont légèrement baissé ces derniers mois, ils ne retrouveront pas de sitôt leur niveau d’avant la crise sanitaire. Dès lors, l’acheteur doit, plus que jamais, faire preuve de résilience puisque ces véhicules sont généralement vendus à des prix supérieurs à la valeur marchande. De prudence également, car peu importe l’année, le kilométrage, l’allure et les promesses, une minutieuse inspection mécanique s’impose, tout comme certaines recherches additionnelles pour s’assurer que le véhicule est libre de tout lien financier. Et enfin de patience, car les occasions à saisir se font plutôt rares.

Le gros bon sens

PHOTO FOURNIE PAR MITSUBISHI

Trouver un véhicule à essence sera chose de plus en plus ardue...

Si nos gouvernements gardent le cap, dans un peu plus de 10 ans, il nous sera impossible d’acheter un véhicule neuf à essence. Dès lors, des consommateurs s’interrogent sur la motorisation de leur prochain achat. À essence ou électrique ? Il n’existe pas de réponse toute faite à cette question dans l’immédiat. Plusieurs facteurs doivent être considérés avant d’arrêter son choix. Parmi ceux-ci, l’un des plus importants consiste à définir ses besoins de mobilité individuelle, son environnement, ses impératifs. Sur le plan environnemental, le choix d’un véhicule électrique s’impose, mais considérant la disponibilité de celui-ci et son coût d’achat, des solutions de rechange existent pour atténuer l’impact des gaz à effet de serre. Comme de favoriser un véhicule adapté à ses besoins réels (avez-vous réellement besoin d’un F-150 pour rénover votre salle de bains ?) et non rêvés. Ensuite en privilégiant une motorisation hybride (mieux encore si celle-ci est rechargeable) qui incitera son propriétaire à adopter une conduite plus écoénergétique.

Une économie de bouts de chandelle ?

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

Attention de choisir le bon pneu d’hiver.

Sur les tablettes de votre dépositaire de pneus, vous retrouverez entre autres des quatre-saisons et des quatre-saisons homologués pour l’hiver. Où est la différence ? Les seconds tatouent leur flanc de l’indispensable pictogramme (montagne frappée d’un flocon de neige) qui les autorise à circuler au Québec durant la saison hivernale. La tentation est alors grande, pour des raisons de coût, de préférer ces derniers. Toutefois, il faut savoir qu’ils n’ont pas la même efficacité qu’un pneu d’hiver « traditionnel ». Ce dernier est conçu à partir d’un procédé qui permet au caoutchouc de conserver son élasticité à des températures pouvant atteindre -40 °C. En outre, le dessin de sa semelle a été étudié pour privilégier l’adhérence sur des surfaces enneigées et glacées, d’où ses rainures plus profondes. Des caractéristiques absentes des pneus quatre saisons homologués pour l’hiver. Ceux-ci naissent d’un compromis qui fait en sorte qu’ils ne brillent en rien (peu importe la saison), mais ils ont l’avantage de ne pas faire grimacer le portefeuille.