Oui! À la belle saison, les achats et les locations de vélo battent leur plein. Comme les balades peuvent se poursuivre après la tombée du jour, soyez avisé que l'article 233.1 du Code de la sécurité routière indique qu'il est interdit à quiconque fait le commerce de bicyclettes de vendre ou de louer un vélo à moins qu'il ne soit muni des réflecteurs obligatoires.

Les statistiques de la SAAQ parlent d'elles-mêmes: 29% des accidents mortels impliquant des cyclistes surviennent après le coucher du soleil.

En matière de visibilité, deux types d'accessoires s'imposent: le passif et l'actif. L'article 232 stipule que tous les vélos doivent être munis d'un éclairage passif, soit un réflecteur blanc à l'avant, un réflecteur rouge à l'arrière, un réflecteur jaune à chaque pédale, un réflecteur jaune fixé aux rayons de la roue avant et un réflecteur rouge fixé aux rayons de la roue arrière.

Cependant, pour ce qui est des réflecteurs de roues, le projet de loi 71, actuellement à l'étude, propose d'abolir l'exigence d'une couleur précise. Quant à lui, l'article 233 indique l'obligation que toute bicyclette soit munie d'un éclairage actif la nuit, un phare blanc à l'avant et un feu rouge à l'arrière.

À noter qu'il est facile de se procurer sur le marché des feux clignotants très efficaces et à bon prix.

Important: avant de louer un vélo, assurez-vous qu'il répond aux normes prescrites!

Le soir venu, il est important d'opter pour des vêtements plus voyants. En matière de visibilité, le gilet réfléchissant est le principal article de la garde-robe du cycliste prévoyant.

Bref, il est prudent de ne pas compter uniquement sur l'éclairage de rue pour s'assurer de voir et surtout d'être vu.

Pour en apprendre davantage sur le partage de la route, consultez les nouvelles sur caaquebec.com.