À une certaine époque, on considérait qu'un appuie-tête était bien ajusté lorsque le haut de ce dernier arrivait juste en haut des oreilles. Maintenant, on s'entend pour dire que la bonne position consiste à régler le haut de l'appuie-tête afin qu'il arrive au niveau du sommet de la tête.

Ce changement de point de vue s'explique par le fait qu'on s'est aperçu qu'un appuie-tête insuffisamment haut a tendance à se rabattre en cas d'impact, surtout si on ne peut le verrouiller. En effet, la forme bombée de l'arrière de la tête, conjuguée à l'extension du cou pendant le «coup du lapin», fait en sorte que la partie creuse de la tête appuie fortement sur le dessus de l'appuie-tête et peut ainsi facilement le rabattre.

Mais il n'y a pas que la hauteur qui importe. Il y a aussi, et c'est logique, la distance entre la tête et l'appuie-tête. Au Canada, il n'existe pas de norme à cet effet. Pour satisfaire Transports Canada, les constructeurs ne doivent rencontrer qu'une norme de hauteur minimum de l'appuie-tête ou un test de résistance mécanique pour l'appuie-tête.

 

Depuis 2001, un regroupement international de centres de recherche appelé Research Council for Automobile Repairs propose une norme pour déterminer à quelle distance un appuie-tête doit être de la tête. Ainsi, le haut de l'appuie-tête devrait arriver au minimum à 8,5 cm sous le haut de la tête, tandis que l'arrière de la tête devrait être à au plus 10 cm de l'appuie-tête.