BMW et Toyota ont entrepris leur programme de recherche conjoint sur la prochaine génération de batteries au lithium-ion. Les deux géants automobiles avaient annoncé une entente de principe à cet effet à la fin de 2011. Mais le contrat final a été signé cette semaine, seulement après que les chercheurs japonais et allemands eussent fait un bout de chemin ensemble et vérifié que leur collaboration peut donner les fruits espérés.

Ils veulent des batteries capables de stocker beaucoup plus d'électricité. Avant de signer le contrat, Toyota a aussi entrepris de préparer deux de ses usines d'assemblages européennes, qui installeront à partir de 2014 des moteurs diesel BMW de 1,6 et 2 litres dans des Toyota.

C'est tout le contraire de la plus récente union entre un allemand et un japonais, le misérable flop entre Mercedes-Benz et Suzuki. Les deux compagnies avaient déclaré une «alliance stratégique» et des échanges de technologie, chacune devenant actionnaire minoritaire de l'autre, ce qui revient à un mariage entre deux personnes se connaissant à peine.

Suzuki voulait des moteurs pour sa production européenne, Mercedes voulait du savoir-faire en matière de petites voitures et un partenaire pour l'Asie du Sud-Est. Mercedes n'a entrepris aucun projet conjoint tandis que Suzuki n'a trouvé aucun moteur faisant son affaire chez Mercedes.

Quand Suzuki a trouvé ce qu'elle voulait chez Fiat, Mercedes a accusé Suzuki de bris de contrat et la chicane a pris. Le divorce va être long et coûteux.