General Electric (GE) a construit le prototype d'un nouveau bus électrique qui, selon la société, pourrait bien changer le paysage urbain à l'avenir.

Le géant américain de l'énergie a déclaré qu'il travaillait sur un système à deux batteries qui pourrait permettre aux véhicules lourds de rouler sans émettre de dioxyde de carbone.

La société affirme qu'en utilisant une batterie lithium-ion et une batterie sodium-ion, on peut créer suffisamment d'énergie pour permettre aux véhicules lourds de circuler et d'accélérer.

GE justifie cette affirmation en se basant sur les propriétés uniques de ces deux types de batterie. Des voitures électriques comme la Leaf de Nissan, et l'i-MiEV de Mitsubishi, utilisent des batteries lithium-ion qui permettent une bonne capacité d'accélération, mais pas de stocker suffisamment d'énergie pour une longue charge.

Or, c'est l'inverse pour les batteries sodium-ion. Les scientifiques de General Electric ont donc eu l'idée de combiner les deux pour produire un bus plus respectueux de la planète.

La société estime que la majorité des 843 000 bus qui circulent aux États-Unis parcourent moins de 160 km par jour, une distance qui pourra être couverte à l'aide d'une batterie électrique dans un avenir proche.

D'après GE, combiner les deux batteries est beaucoup moins onéreux que d'améliorer un système de batterie unique pour obtenir le même résultat.

La plupart des bus «écologiques» qui roulent actuellement utilisent des biocarburants ou une technologie hybride plutôt que totalement électrique.

L'année dernière, l'entreprise du Colorado Proterra a dévoilé un nouveau bus électrique qui peut se recharger en dix minutes. Une vingtaine de régies de transports publics sont intéressées.