Grâce aux investissements massifs dans le développement de sa gamme Prius, Toyota est devenu le chef de file de l'hybride. Depuis son lancement en 1997, le titan japonais a écoulé trois millions d'unités de ce best-seller au penchant vert. Cette popularité a même catapulté la Prius au rang de référence culturelle; tout le monde la connaît et la lie par automatisme à la mouvance hybride. Le constructeur est certainement au fait de son importance et va raffiner la recette.

Toyota a tracé les grandes lignes de l'avenir de son prolifique programme hybride en milieu de semaine dernière. Le constructeur veut évidemment rendre le modèle encore plus concurrentiel en opposition à une armée de concurrents de plus en plus imposante. Le constructeur concentre particulièrement ses efforts sur l'amélioration de la densité d'énergie emmagasinée dans ses batteries autant au lithium-ion qu'à l'hydrure métallique de nickel. Les ingénieurs s'activent aussi sur la mise au point d'un système de recharge par induction qui a entre autres été envisagé puis abandonné par Infiniti pour une nouvelle compacte électrique.

Toyota travaille également sur l'amélioration du rendement du moteur à combustion, c'est-à-dire sa capacité à transformer l'énergie thermique en énergie mécanique. Elle se situe pour le modèle actuel à 38,5% grâce entre autres à l'utilisation du cycle Atkinson. Toyota vise maintenant plus de 40%, un pourcentage jamais atteint jusqu'à présent.

Le constructeur retouchera également les fondations de la compacte. Le châssis sera plus léger et plus rigide et son centre de gravité sera plus bas. Cela a évidemment pour but d'améliorer son dynamisme qui est notoirement peu présent. La carrosserie sera également complètement redessinée pour améliorer son coefficient de traînée.

Si l'échéancier est respecté, la Prius nouvelle cuvée devrait être dévoilée au printemps 2015, selon Automotive News. Toujours d'après l'hebdomadaire, Toyota ciblerait une consommation moyenne de 4,3 litres/100 km.