Les autorités américaines ont confirmé jeudi avoir ouvert une enquête sur les derniers rappels de véhicules en Amérique du Nord du constructeur automobile General Motors (GM).

L'agence américaine de la sécurité routière (NHTSA) s'interroge sur le temps de réaction du groupe de Mary Barra pour procéder à ces rappels, alors que 31 accidents ayant entraîné 13 morts lui avaient été signalés.

L'enquête vise à déterminer si GM «a bien suivi la procédure et les exigences nécessaires en matière de rappels» de voitures, écrit l'agence dans un courriel à l'AFP.

«Nous allons coopérer», avait déclaré un peu plus tôt à l'AFP Alan Adler, un porte-parole du groupe.

Le premier constructeur américain General Motors a annoncé mardi qu'il rappelait près de 850 000 véhicules en plus aux États-Unis, pour un défaut au niveau de la clef de contact.

Cette décision porte à 1,62 million le nombre de véhicules rappelés pour ce problème en Amérique du Nord depuis le début de l'année.

Les compactes de marque Chevrolet Cobalt, Pontiac G5 et Pursuit et Saturn Ion et Sky, fabriquées entre 2003 et 2007, sont concernées.

Le groupe nippon Toyota avait payé au prix fort le fait d'avoir rappelé tardivement près de neuf millions de voitures dans le monde, notamment aux États-Unis, entre 2009 et 2010, pour des problèmes de pédales d'accélération pouvant rester bloquées en position enfoncée ou de freins réagissant tardivement. Cette crise avait écorné son image de fiabilité.