GM Holden, la filiale australienne du constructeur automobile américain General Motors (GM), en difficulté, a annoncé mercredi la fermeture de toutes ses usines en Australie d'ici 2017, quelques mois après une annonce similaire de la part de Ford.

L'industrie automobile est désormais réduite à la portion congrue sur l'île-continent. Après l'américain Ford, qui a annoncé en mai la fermeture de ses usines en 2016, et le japonais Mitsubishi, qui a arrêté sa production il y a cinq ans, il ne reste plus que Toyota, dont les usines emploient plus de 4000 personnes.

«La décision de cesser la production en Australie reflète le "parfait concours de circonstances négatives" auquel doit faire face l'industrie automobile dans ce pays», a déclaré Dan Akerson, le directeur général de GM dans un communiqué.

«Niveau soutenu du dollar australien, coûts de production élevés, petit marché intérieur, et sans doute le marché automobile le plus fragmenté et le plus concurrentiel au monde», a-t-il énuméré.

Holden GM, qui fabrique notamment la Commodore, un des modèles les plus célèbres du pays, a indiqué que 2900 emplois seront supprimés au cours des quatre prochaines années, à Adélaïde et Melbourne (sud).

En août dernier seulement, la direction de Holden et les syndicats avaient passé un accord se traduisant par un gel des salaires contre le maintien en activité d'une usine dans le pays.

En mars 2012, le gouvernement avait accordé une subvention de 264 millions de dollars à Holden pour éviter la fermeture de son usine.