Un 4x4, même rebaptisé «utilitaire sport» ou «multisegment», c'est un capot allongé, un toit plat et un hayon qui retombe à pic. On a beau arrondir ses angles, l'asseoir sur un châssis monocoque ou le priver d'un rouage à quatre roues motrices, cela reste un camion. Même s'il lui prend parfois de se prendre pour une auto.

Le Trax de Chevrolet est un bon exemple. Celui-ci multiplie les signes extérieurs d'appartenance à la communauté des 4x4 urbains et s'adresse à une clientèle plus attachée à l'apparence de son véhicule que versée dans les escapades dans les sentiers boisés. Pour autant. Chevrolet joue le jeu. La transmission à quatre roues motrices offerte en option s'enclenche automatiquement en cas de perte d'adhérence.

Avec ce drôle de petit camion, la marque américaine plante son drapeau sur la terre encore mal explorée des utilitaires de poche, une spécialité qui n'a jamais beaucoup inspiré les constructeurs, trop occupés à entretenir la production de gros camions, plus rentables financièrement. Hormis le Soul de Kia ou le Juke de Nissan, il n'existe guère de petits utilitaires dans les catalogues.

Sans doute s'agit-il pour l'instant d'un petit marché, mais Chevrolet n'a pas grand-chose à perdre en y avançant ses roues avec un véhicule dont les coûts de développement n'ont rien de ruineux. En effet, le Trax reprend à son usage l'architecture de l'actuelle sous-compacte du groupe, la Sonic. Contrairement à cette dernière cependant, une seule mécanique - un 1,4-litre turbo - est invitée à mouvoir le Trax. Hormis le mode (traction ou intégral), l'acheteur éventuel devra choisir entre une boîte manuelle ou automatique. Les deux comptent six rapports.

De son côté Subaru nous présente cet automne une version «campagnarde» de son Impreza: la XV Crosstrek. Championne du plastique moulé, elle élargit ses ailes, surligne ses passages de roue, exhibe crânement ses renforts de caisse et propose une palette de couleurs originale, dont un orange vif à vous décoller la rétine des yeux. La XV Crosstrek compte sur un quatre-cylindres de deux-litres pour entrainer ses quatre roues motrices.

Si les similitudes avec l'Impreza sont nombreuses, la XV Crosstrek vise toutefois une clientèle différente. Parmi ses cibles, on note le Rogue de Nissan, le RVR de Mitsubishi ou encore le CX-5 de Mazda, tous des véhicules issus d'une plateforme de berline compacte.

 

Photo fournie par Subaru

Le nouveau Crosstrek XV est certainement la voiture la plus jolie produite par Subaru depuis longtemps. Avec elle, le constructeur japonais souhaite intéresser les jeunes familles.

Une gamme supérieure

Hyundai profite de la rentrée pour nous présenter la nouvelle mouture de son Sante Fe. Complètement remodelé, ce modèle se décline en versions de cinq ou sept passagers. Cette dernière, plus longue, prend le relais du Veracruz au sein de la gamme du constructeur.

Seule la plus grande des Santa Fe, la «sept places», aura droit à un moteur V6 3,3 litres. L'autre, la cinq passagers, laisse le choix entre deux moteurs à quatre-cylindres. L'un atmosphérique de 2,4 litres (190 chevaux), tandis que l'autre (2 litres de 264 chevaux) profite du souffle d'un turbocompresseur.

Le plus grand des Sante Fe croisera sur sa route une autre nouveauté: le Pathfinder de Nissan. Attendue dans les concessions à la fin octobre, cette quatrième génération diffère grandement des précédentes. En effet, pour la première fois de son histoire, ce véhicule adopte un châssis monocoque et la traction (roues avant motrices). Un rouage intégral demeure naturellement offert. Le groupe motopropulseur chargé de le mouvoir consiste en un moteur V6 3,5 litres, auquel s'arrime une boîte à variation continue (CVT).

Nissan indique que la consommation chute de quelque 25%, mais que la capacité de remorquage figure, elle, parmi les plus élevées de la catégorie (2267 kilogrammes).

Photo fournie par Hyundai

Complètement remodelé, le Hyundai Santa Fe ce modèle se décline en versions de cinq ou sept passagers. Cette dernière, plus longue, prend le relais du Veracruz au sein de la gamme du constructeur.

Photo fournie par Nissan

Attendue dans les concessions à la fin octobre, la quatrième génération du Nissan Pathfinder diffère grandement des précédentes.