Nissan a dévoilé lundi sa version de l'emblématique taxi noir londonien, qui sera lancée en décembre avant une version électrique.

Le constructeur japonais avait déjà présenté en 2012 un véhicule qui a été depuis remanié après consultation avec la mairie de Londres et l'autorité responsable des transports londoniens.

Le taxi sera basé sur la plateforme existante NV200, construite à Barcelone en Espagne, et doté d'un moteur à essence de 1,6 litre ainsi que d'une boîte de vitesse automatique. Sa silhouette a été redessinée et il obéit au cahier des charges strict des taxis londoniens, permettant notamment d'effectuer un demi-tour serré.

Nissan promet qu'il sera «plus propre» que les actuels taxis noirs de la capitale britannique, pour la plupart des diesels construits par la société The London Taxi Company, devenue une filiale du chinois Geely après son récent sauvetage financier.

L'allemand Mercedes-Benz a également lancé un taxi noir londonien Vito.

Nissan développe aussi un taxi électrique, le e-NV200, qu'il prévoit de lancer à Londres avant 2020.

Il y a quelque 25 000 chauffeurs de taxis licenciés à Londres. Mais ils souffrent de la concurrence, née avec la libéralisation du marché, des «minicabs», des véhicules ordinaires qui peuvent transporter des passagers pourvu qu'ils aient été commandées à l'avance et pour un prix fixe.