En s'invitant sur un territoire défriché depuis 1997 au Canada par l'Acura 1,6 EL, la Classe B a définitivement brisé le carcan de spécialiste hyper classique du luxe automobile de Mercedes.

Cette dernière ne s'impose aucun tabou et entend se lancer à la conquête du moindre segment de marché, pourvu qu'il offre une rentabilité financière suffisante. Mais la Classe B fait mieux encore, elle permet à la marque allemande d'élargir et de rajeunir le spectre de ses acheteurs. Précieux.

Au terme d'une longue - et profitable - carrière, la Classe B tire sa révérence au profit d'une nouvelle mouture. Le style évolue peu et conserve, à l'oeil, sensiblement la même physionomie que le modèle précédent. Maintenant, saisissez un ruban à mesurer. Cette seconde génération est plus longue et plus basse que celle qui l'a précédée.

La construction simplifiée de cette Mercedes est plus difficile à visualiser et à vérifier. Finie l'époque du châssis en «sandwich» qui consistait à loger une partie des organes mécaniques sous l'habitacle pour gagner du volume intérieur, sous prétexte de mieux protéger les passagers en cas d'accident. Complexe à réparer, cette architecture avait aussi l'inconvénient d'imposer une position de conduite particulière, en raison du plancher surélevé. Plus maintenant.

Une référence en protection

Cette Classe B entend demeurer une référence dans son segment en matière de protection des occupants.

Outre le dispositif «Collision Prevention Assist», un avertisseur chargé de détecter un risque imminent de collision par l'arrière, la Classe B comprend une liste impressionnante des caractéristiques de sécurité de série. Celle-ci inclut notamment 11 coussins gonflables, le freinage à répartition électronique, le système de détection de somnolence, ainsi que des essuie-glaces à capteur de pluie.

Nouvelle ligne, nouvelle architecture, mais aussi nouvelle appellation pour la plus abordable des Mercedes. En effet, celle-ci répond maintenant à la dénomination B250. Sous son capot se trouve un quatre-cylindres deux-litres suralimenté par turbocompresseur. Développant 208 chevaux et 258 livres-pied de couple, ce moteur s'arrime à une boîte semi-automatique sept rapports à double embrayage.

Plus puissant et plus économique à la pompe que les groupes propulseurs autrefois proposés, cet ensemble mécanique se double, moyennant un supplément, d'un dispositif d'arrêt automatique pour économiser davantage.