Jaguar veut croître et est en bonne posture pour arriver à ses fins. Le constructeur anglais, qui forme un couple avec Land Rover, vit de beaux jours sous le contrôle de la firme Tata, imposante multinationale indienne. C'est dans le cadre de cette stratégie d'expansion que le constructeur prépare une nouvelle création pour le créneau - très exigeant - des compactes de luxe.

Ce n'est pas la première fois que la marque au grand félin s'y aventure. Souvenez-vous de la X-Type, modèle dérivé de la Ford Mondeo européenne offert au Canada de 2002 à 2008. C'est d'ailleurs cette origine trop  « plébéienne » pour son mandat qui a plombé son image. Cette voiture n'a fait que passer, une parenthèse dans le riche récit de Jaguar.

Dans ce cas-ci, le constructeur veut s'y prendre différemment en dotant la compacte du niveau de sophistication nécessaire pour concurrencer la Sainte Trinité allemande (Audi A4, BMW série 3 et Mercedes Classe C). D'après le site internet Edmunds, cette nouvelle voiture reposerait sur un squelette fait entièrement en aluminium riveté et collé pour allier rigidité et faible poids à un coût de production faible. Ce modèle préfigurerait une plus grande utilisation du matériau au sein de la gamme de Jaguar, à l'instar de Land Rover avec sa dernière génération de Range Rover.

Au cours de sa conception, l'accent sera mis sur la sportivité et Jaguar devrait logiquement piger dans sa banque de quatre-cylindres (turbo) et V6 (suralimenté par compresseur) pour que la voiture puisse se délier les jambes.

Selon l'agence Reuters, son arrivée est programmée pour 2015 et le modèle sera assemblé à l'usine de Land Rover de Solihull, en Angleterre. Un multisegment pourrait en outre découler du projet pour favoriser l'économie d'échelle et tirer profit de la popularité de cette variété de véhicules.

Chose certaine, cette voiture n'aura pas droit à l'erreur.