General Motors (GM) va commencer à traiter à compter du 1er août les demandes d'indemnisation des victimes des rappels tardifs de véhicules associés à au moins 13 morts, selon sa directrice générale Mary Barra.

«Nous devrions commencer à traiter les réclamations le 1er août», indique Mme Barra dans un discours prévu mercredi devant des élus américains et mis en ligne dès mardi sur le site du Congrès.

Mary Barra, aux commandes depuis mi-janvier, avait déjà été entendue le 1er avril par le Congrès sur cette affaire qui a écorné la réputation du groupe automobile.

GM a rappelé en février, dix ans après la détection d'un défaut dans le commutateur d'allumage empêchant les airbags de se déployer, 2,6 millions de Chevrolet Cobalt, Saturn Ion et Sky, Pontiac 5 et Solstice produites entre 2003 et 2011.

Ce problème est associé à 54 accidents et à au moins 13 décès, selon un nouveau décompte du constructeur.

La patronne de GM s'apprête aussi à annoncer que l'avocat de renom Kenneth Feinberg, recruté pour mettre en place un fonds d'indemnisation, va établir les critères suivant lesquels seront déterminés le montant des dédommagements et les ayants droit.

Ces critères devraient être connus d'ici la fin du mois, selon Mme Barra, qui exprime de nouveau sa colère contre la négligence d'un petit nombre de salariés et une culture interne basée sur le manque de communication.

Dans ce dossier, les autorités américaines ont infligé le 16 mai à GM une amende civile «record» de 35 millions de dollars - la plus importante autorisée dans ces procédures.

Des enquêtes du département de la Justice, du gendarme des marchés financiers, la SEC, et du Congrès sont encore en cours.