Certains purs et durs estiment que seule les Mustang «1964 ½» (celle qui a été produite entre le 9 mars et le 1er août 1964) et 1965 sont les «vraies Mustangs».

«Une generation entière a appelé ces premières voitures «1964 ½». Ça fait partie du lexique de l'histoire de la Mustang», écrit John Clor, auteur de The Mustang Dynasty.Techniquement, toutes les Mustang originales sont identifiées comme des 1965. Mais les purs et durs savent que la production de cette année a duré un an et demie et que la voiture a changé après six mois.

Au delà de ce débat, certains jurent que c'est en 1967 que la ligne de la Mustang atteint sa maturité stylistique, et que ce sont les modèles 1967 et 1968 qui représentent l'essence de ce modèle.

À partir de 1967, la carosserie tricorps est redessinée en fastback, une ligne diagonale qui permet une lunette arrière béante. Les trois feux arrière, le capot allongé et la grande calandre contribue à son allure aggressive. La Mustang de Steve McQueen, dans le film Bullit, est une fastback 1968.

En 1969, pas moins de 11 combinaisons moteurs-transmissions sont disponibles, du V-6 docile offert à la jeune avocate parfumée au Chanel No 5, au V-8 de 375 chevaux pour l'amateur de course d'un quart de milles qui aime l'odeur du pneu brûlé. Des modèles super sport sont ajoutés, comme le King of the Road Shelby GT500, le Boss 302, la Boss 429 et la Mach 1.

Un modèle de luxe prémonitoire des baby boomers d'aujourd'hui la Mustang Grande fait son chemin chez les monsieurs entre deux âges.