Les autorités américaines ont infligé une amende de 3,5 millions de dollars à la prestigieuse marque de voitures de sport Ferrari pour avoir manqué de transparence, a-t-on appris lundi.

Le constructeur italien, qui vient d'acquérir son indépendance du groupe Fiat Chrysler, n'a pas transmis aux autorités américaines les plaintes de consommateurs, les rapports d'accidents et autres défauts présumés de ses voitures, selon un communiqué disponible lundi sur le site de l'Agence américaine de la sécurité routière (NHTSA).

La NHTSA affirme que Ferrari a reconnu «avoir violé la loi» pendant trois ans en ne lui transmettant aucune information sur des incidents survenus avec ses véhicules, dont certains sont liés à trois décès.

Ferrari, qui produit 7000 véhicules par an, n'a pas communiqué d'informations à la NHTSA depuis 2011. Or le groupe est soumis aux lois américaines depuis cette date marquant le rachat du constructeur américain Chrysler par Fiat, maison mère de Ferrari.

La NHTSA ne dit pas quels modèles de Ferrari sont concernés, ni quand les accidents se sont produits.

Toutefois en juillet dernier, le constructeur emblématique avait indiqué à la NHTSA qu'il allait rappeler 3082 véhicules aux États-Unis pour un défaut du loquet du capot avant.

Selon la marque au cheval cabré, le capot ne pouvait être ouvert de l'intérieur, car il est maintenu fermé par deux loquets qui permettent d'éviter son ouverture à pleine vitesse. Ce qui poserait un risque au cas où une personne se retrouverait coincée à l'intérieur.

Les deux modèles de la 458, Italia et Spider, étaient concernés.