L'assemblage de l'Audi e-Tron, y compris de sa batterie, est réalisé en Belgique à l'usine d'Audi à Bruxelles, où, jusqu'à tout récemment encore, prenait forme la citadine A1 (pas commercialisée au Canada).

Pour assurer un contrôle de qualité optimal, le constructeur produit ses propres moteurs électriques. Ceux-ci sont assemblés en Hongrie, dans l'usine de Gyor, au rythme de 400 unités par jour.

Une cadence appelée à s'accélérer au cours de la prochaine année puisque le constructeur allemand compte ajouter deux autres véhicules électriques à sa gamme : l'e-Tron Quattro Sportback d'ici la fin de l'année, puis une e-Tron Quattro GT pour 2020.

La fin des rétroviseurs ?

De toutes les innovations intégrées à l'e-Tron, la présence de caméras à la place de rétroviseurs extérieurs est sans doute la plus étonnante.

Deux moteurs électriques sur la chaîne de montage à Gyor, en Hongrie. Photo Audi

Ces caméras retransmettent les images de ce qui se passe derrière sur les contre-portes. Une adaptation est à prévoir, car l'automobiliste n'a pas l'habitude de regarder aussi bas. Et, on peut encore faire mieux puisque même si la résolution est excellente, les rayons du soleil, voire les faisceaux des phares la nuit, entraînent des reflets.

Cette innovation ne sera pas offerte au Canada. En lieu et place, les consommateurs canadiens auront droit à des rétroviseurs classiques, une économie de quelque 2300 $ puisque ces caméras-rétroviseurs sont proposées en Europe moyennant un supplément de 1500 euros.

Des aptitudes hors route

La suspension pneumatique de l'e-Tron permet de faire varier la garde au sol.

Photo Audi

Les rétroviseurs de l'e-Tron d'Audi

Par conséquent, on peut envisager sans problème des expéditions en tout-terrain grâce à un rouage intégral qui gère parfaitement la distribution du couple aux quatre roues.

On doute que beaucoup de clients risquent d'abîmer les belles jantes et les étriers colorés des freins dans le cadre d'une excursion hors piste...

Photo Audi

L'e-Tron peut rouler hors-route.