Olivier Martineau coanime tout l'été l'émission de radio matinale «Le Boost» sur les ondes d'Énergie. L'humoriste toujours sur la route pour donner des spectacles aux quatre coins du Québec a bien souvent été le chauffeur de taxi de ses collègues au volant de sa Mazda Tribute par le passé. Aujourd'hui, il confie avoir la chance de conduire la voiture de ses rêves.

LA VOITURE QUI A MARQUÉ MON ENFANCE

Le vieux camion de ferme bleu GMC de mon grand-père. Il avait patenté un siège en bois deux places en arrière du sien avec un mince coussin de chaise patio pour le confort ! Je m'asseyais là avec plein d'outils autour de moi. C'était comme un établi, mais à l'intérieur du truck ! C'était n'importe quoi, pas de ceinture, rien. Mais c'était une autre époque !

MA PREMIÈRE VOITURE

Un Nissan Sentra vert forêt 1994, version de luxe avec un lecteur cassette et les fenêtres à manivelle. Ma mère m'avait donné ça. J'avais tellement eu de problèmes. C'était un petit citron. Je l'ai eu tard, car j'ai eu mon permis à 21 ans. C'était un bazou, mais je faisais mon « frais chié » avec ça. Je me faisais des mix tape que j'écoutais dedans.

MA PIRE VOITURE

J'ai eu beaucoup de « pire voiture » ! J'utilise mes autos jusqu'à ce qu'elles cassent sur l'autoroute. Mon Mazda Tribute, j'étais fâché. Ç'a été un bon char, mais à un moment donné, on a décidé qu'on était en chicane, et ç'a été la merde. Le moteur a explosé sur l'autoroute, comme dans les films. Le capot retenait le moteur qui voulait sortir ! Je pense qu'il n'y a pas un humoriste qui n'est pas monté dedans. Je faisais les soirées à Victoriaville et on montait à cinq dedans. Je venais tous les chercher et les reconduire chez eux.

L'AUTO DE MES RÊVES

Je la conduis présentement, une Lexus iS300 sport. Je me sens comme Batman ! C'est un char de fou, avec un petit bouton turbo et tout est à commande vocale. J'ai une souris à la place du levier de vitesse. J'ai l'impression de conduire un ordinateur. Quand j'ai changé ma Kia Sorento pour ça, je me suis rendu compte qu'avant, je conduisais un tracteur ! Dans les autos, tu as souvent un banc chauffant. Eh bien moi, j'ai aussi un « refroidis-fesses » ! C'est écoeurant !