Le travail a repris mardi chez Honda Lock, qui fournit des serrures aux usines d'assemblage en Chine du constructeur automobile japonais Honda, après presque une semaine de grève, a annoncé un responsable de la compagnie.

Honda Lock, établie dans la province méridionale du Guangdong, avait été la troisième entreprise liée au groupe Honda, dont les activités s'étaient arrêtées en raison d'un mouvement de revendication salariale.

 

«L'activité est redevenue normale», a déclaré Hirotoshi Sato, porte-parole de Honda Lock au Japon.

 

La plupart des 1500 ouvriers de la filiale qui fabrique des clés et des serrures, ont accepté une hausse de salaire, a-t-il dit, sans révéler son ampleur. Le responsable a ajouté que Honda Lock avait «promis de poursuivre les discussions» avec les salariés réclamant une augmentation plus importante.

 

Honda Lock avait proposé la semaine dernière une hausse de 100 yuans (15$), soit un salaire d'environ 1800 yuans (270$) par mois, alors que les ouvriers demandaient plus de 2000 yuans (300$).

 

Honda, qui produit 650 000 véhicules par an en Chine, avait mis fin à une première grève la semaine précédente à Honda Auto Parts Manufacturing Co. en offrant 24% d'augmentation.

 

Le constructeur nippon a été affecté ces trois dernières semaines par différents mouvements sociaux qui ont notamment perturbé les opérations des deux lignes d'assemblage d'une de ses deux coentreprises chinoises, Guangqi Honda Automobile.