L'agence américaine de la sécurité routière, la NHTSA, a indiqué jeudi qu'elle entendait étudier les systèmes électroniques d'accélération et de freinage de tous les constructeurs automobiles, après les problèmes d'accélération involontaire et de freinage de Toyota.

Lors d'une nouvelle audition parlementaire centrée sur les rappels de Toyota, l'administrateur de la NHTSA, David Strickland, a revendiqué un bilan flatteur pour l'agence qu'il dirige depuis deux mois, indiquant que les décès dus à des accidents de la route étaient à leur plus bas niveau aux États-Unis depuis 1954 (33 963 décès en 2009).

 

Mais ce bilan ne mettant pas la NHTSA à l'abri des critiques, il a aussi annoncé un effort pour mettre les contrôles et les études à l'heure des technologies les plus modernes. «Nous allons mener un examen approfondi des systèmes d'accélération électronique dans tout le secteur, a déclaré M. Strickland. Nous examinerons les systèmes de "pédales intelligentes", dits aussi système de freinage d'urgence. Nous évaluerons la nécessité d'établir des normes de performance pour les pédales d'accélération pour éviter qu'elles se coincent.

 

«Nous prévoyons aussi d'évaluer les avantages qu'il y aurait à rendre obligatoires des enregistreurs (NDLR: équivalent des boîtes noires dans les avions) et voulons étudier de près les technologies de bouton de démarrage et d'arrêt», a-t-il ajouté.

 

Enfin, alors que certains ont accusé la NHTSA de ne pas disposer d'informaticiens suffisamment qualifiés pour vérifier les logiciels désormais embarqués sur les voitures, M. Strickland a indiqué qu'il était en train de vérifier que ses agents disposaient de l'expertise si nécessaire.

 

«Si nous découvrons que nous devons renforcer notre personnel dans certains domaines, nous recruterons de manière déterminée, a-t-il promis, indiquant qu'il avait déjà un budget pour recruter 66 personnes l'an prochain.