Le recul manifeste des ventes de véhicules neufs un peu partout au pays depuis un ou deux ans n'a pas empêché le marché de croître depuis l'an 2000. Et ce n'est pas la seule tendance notoire.

De 2000 à 2009, les ventes ont progressé dans presque toutes les provinces, à l'exception du Nouveau-Brunswick, de la Colombie-Britannique et de l'Ontario, où la baisse est la plus importante si l'on compare ces deux années: -17,7%. Six de ces dix dernières années ont même été négatives en Ontario, la seule province dans cette situation.

 

Au Québec, de 2000 à 2009, la progression est de 2,25%, malgré une année 2009 en baisse de 8,6% par rapport à 2008. L'année 2009 a été la quatrième de la dernière décennie à avoir été négative.

 

Ces chiffres compilés par le cabinet d'analyses DesRosiers Automotive Consultants montrent un phénomène intéressant: c'est au Québec que le nombre de véhicules importés vendus est le plus important. Pas moins de 69,3% des voitures neuves vendues en 2009 n'étaient pas américaines. En Colombie-Britannique, cette proportion est de 60,9%. Ces deux provinces contrastent avec les Prairies. Au pays des cow-boys, surtout en Saskatchewan, les américaines restent nettement plus populaires sur le marché du neuf. Néanmoins, les voitures étrangères gagnent du terrain partout au Canada depuis 10 ans.

 

L'un n'allant pas sans l'autre, c'est aussi au Québec qu'il se vend le moins de camions légers. Ils y occupent seulement 36,4% du marché (en 2009) alors qu'en Saskatchewan, ils représentent 66,8% des ventes, et en Alberta, 65,7%.