Archétype de la berline sport, la BMW Série 5 entamera une nouvelle vie le printemps prochain. Cette sixième génération ne prétend surtout pas surprendre ses clients qui, chaque année, la propulsent parmi les meilleurs vendeurs de sa catégorie. Pas de révolution esthétique, ni de bouleversement architectural. La marque munichoise persiste et signe ici une Série 5 d'apparence plus classique que la génération antérieure et qui recèle bon nombre d'innovations technologiques.

Malgré un empattement en hausse de huit bons centimètres, les cotes extérieures de sa carrosserie sont, à l'exception de sa longueur hors tout, restées figées. Si les constructeurs généralistes n'en finissent pas d'allonger leurs modèles, un spécialiste comme BMW qui possède une limousine dans sa gamme n'en éprouve pas le besoin. Si vous avez besoin d'un bureau roulant avec chauffeur, voyez plutôt la Série 7.

 

Mais, si vous ne souhaitez pas lâcher les commandes, la nouvelle 5 peut convenir d'autant qu'elle vous permettra d'accéder sensiblement au même raffinement technologique. En puisant dans la longue liste des options, vous trouverez, par exemple, la suspension pilotée, les barres antiroulis actives et la direction à démultiplication variable, inaugurée sur la génération précédente. Baptisée AFS, cette direction très directe à basse et moyenne vitesse (jusqu'à 1,7 tour), sa démultiplication varie ensuite jusqu'à se découpler parfois du volant en ligne droite afin de contrer, par exemple, l'effet de lacet dû au vent latéral.

 

La Série 5 bénéficiera en outre d'un dispositif d'aide au stationnement, d'un système de récupération d'énergie au freinage et ultimement d'un dispositif d'arrêt automatique. En revanche, le rouage intégral X-Drive ne sera pas proposé au catalogue dès la sortie de ce nouveau modèle. Pas plus que la version Touring (familiale), dont la présentation officielle se fera vraisemblablement au salon de Genève au mois de mars prochain.

 

Au Canada, BMW compte proposer deux livrées: 535i et 550i. La première s'anime d'un moteur six-cylindres en ligne suralimenté à l'aide d'un turbocompresseur à géométrie variable, alors que le seconde compte huit-cylindres à aspiration naturelle. Petite curiosité canadienne (?), une boîte manuelle à six rapports est offerte de série sur les deux livrées alors qu'en Europe, seule la 535i y a droit. Moyennant supplément, il sera possible d'arrimer ces deux mécaniques à la nouvelle boîte automatique à huit rapports.

 

Fidèle aux valeurs de la marque, la Série 5 promet de progresser dans pratiquement tous les domaines. Y compris celui du prix? Réponse au mois de juin prochain à sa sortie dans les concessions.