L'équipementier canadien Magna a accepté mardi soir la décision du constructeur automobile américain General Motors (GM) de ne pas vendre Opel, soulignant qu'il continuera «à soutenir» les deux sociétés «dans les défis à venir».

Magna a été informé par GM que le conseil d'administration (CA) du premier constructeur américain a décidé de mettre fin au processus de vente qui avait été remporté par le Canadien, a-t-il indiqué dans un communiqué.

 

«Nous comprenons que le CA a conclu qu'il était dans le meilleur intérêt de GM de conserver Opel, qui joue un rôle important dans l'organisation internationale de GM», a déclaré Siegfried Wolf, co-directeur exécutif de Magna.

 

«Nous continuerons à soutenir Opel et GM dans les défis à venir et souhaitons remercier tous ceux qui ont appuyé le processus de restructuration d'Opel pour leurs efforts constants et leur dévouement au cours des derniers mois», a-t-il dit.

 

«En particulier, nous souhaitons remercier notre partenaire Sberbank pour son importante aide et son soutien durant ce processus», a conclu M. Wolf.

 

Arguant d'un environnement des affaires en Europe qui «s'est amélioré», d'une meilleure «santé financière» et de «l'importance d'Opel/Vauxhall» pour sa stratégie internationale, GM a annoncé mardi que son conseil d'administration avait décidé de conserver Opel après des mois de négociations avec Magna, associé au Russe Sberbank.