Ford est peut-être en train de se débarrasser de Volvo, ça n'empêche pas sa filiale suédoise déficitaire d'améliorer sa situation dans le marché nord-américain, qui demeure très lucratif même si la Chine a récemment surpassé notre continent en tant que premier marché automobile du monde.

Volvo mise sur l'efficacité de ses modèles diesels existants et de nouveaux véhicules hybrides affirme Doug Speck, président de Volvo Cars d'Amérique du Nord. Volvo compte sur son savoir-faire dans ce domaine pour se conformer à la nouvelle norme fédérale américaine qui imposera en 2016 une moyenne corporative de 6,6 litres aux 100 km.

 

M. Speck a confirmé que l'hybride que Volvo lancera dès 2012 en Europe sera aussi commercialisée ici; mais Volvo n'a pas encore décidé quand, a dit M. Speck au magazine Automotive News. Autre question intéressante à laquelle M. Speck n'a pas voulu répondre: les modèles diesel - une spécialité de longue date de Volvo - seront-ils lancés avant ou après l'arrivée ici de l'hybride? Probablement, serait-on tenté de répondre, mais il n'a pas voulu donner de date.

 

Les Américains, longtemps réfractaires au diesel dans les autos (et même dans les camionnettes et les VUS), commencent à montrer des signes d'ouverture, en raison des augmentations passées du coût de l'essence (et de celles que l'avenir nous réserve assurément). Trois marques européennes haut de gamme, Audi, BMW et Mercedes-Benz, offrent déjà le moteur diesel en option sur certains véhicules vendus en Amérique du Nord.

 

Volvo demeure déficitaire mais le premier fabricant de voitures de Scandinavie a vu ses ventes mondiales augmenter durant les quatre derniers mois.

 

Source: Automotive News