Environ 19 000 travailleurs de General Motors au Brésil ont déclenché une grève pour obtenir de meilleurs salaires.

Le travail a cessé ce matin à deux usines de GM dans la région de Sao Paulo, la métropole industrielle du Brésil. Environ 10 500 travailleurs ont quitté leurs stations d'assemblage à Sao Caetano do Sul, imités par 8500 collègues de l'usine de Sao Jose dos Campos, rapporte l'agence Reuters, qui cite des sources syndicales.

Les travailleurs brésiliens de Volkswagen-Audi sont aussi en grève depuis 13 jours, ce qui prive la firme allemande d'une production de 9800 véhicules.

Les grèves surviennent alors que la demande d'automobiles est en hausse en septembre, qui est le dernier mois où s'appliquent des réductions de taxes, dans le cadre d'un programme d'incitatif gouvernemental qui a poussé les ventes et la production automobiles à des niveaux record.

GM offre une hausse salariale de 6,5 % et un montant forfaitaire de 1750 réals (972 $). Les syndiqués de l'usine de Sao Caetano demandent une augmentation de 10 % et un montant forfaitaire de 2000 réals tandis que les travailleurs de l'usine de Sao Jose dos Campos veulent une augmentation de 14,6 %.

Ces grèves ne sont pas les seules dans l'industrie automobile brésilienne : 60 000 autres travailleurs à l'emploi de sous-traitants ont déclaré la grève vendredi dernier dans la région de Sao Paulo, exigeant aussi des augmentations de salaire.

Les employés de Renault, de Honda et de Toyota ont accepté des augmentations de salaire allant de 8,7 % à 10 %. Les employés de Renault ont fait la grève durant huit jours avant de régler.

Source : Agence Reuters