C'est pour en finir avec l'étiquette de «fausses jumelles» qui leur colle à la peau et aussi pour trouver le juste équilibre entre standardisation et différenciation en sortie de chaîne que Chrysler songe à renouveler ses Sebring et Avenger sur des architectures diamétralement opposées d'ici un an.

Selon certaines sources, la future Avenger reposerait sur une plate-forme modifiée de Dodge Challenger (roues arrière motrices), alors que la Sebring déposerait sa carrosserie sur une architecture à roues avant motrices apprêtée par Fiat (nom de code D-Evo). Info ou intox?

 

Le constructeur américain promet de faire le point sur l'avenir de ses futures intermédiaires d'ici quelques semaines. Cette nouvelle approche inscrite dans le cadre du projet Genesis du constructeur américain vise à revoir à la baisse le degré de consanguinité entre ses différents modèles. Les Avenger et Sebring reposent actuellement sur une architecture à roues avant motrices développée conjointement par Mitsubishi et Chrysler.

Rappelons que sur papier, la politique de plateformes communes avait pourtant du sens à une certaine époque. Exploitée de longue date par les constructeurs américains, étrennée en Europe par Fiat dans les années 80, puis mise en oeuvre à grande échelle par Volkswagen, elle a été adoptée par la majorité des constructeurs.

 

Argument majeur : les coûts de développement sont ainsi réduits, ceux de production amortis sur de plus longues séries, le renouvellement de l'offre est accéléré. Hélas, le degré de consanguinité entre modèles, toutes marques confondues, a peut-être dépassé les bornes chez plusieurs constructeurs.