Les détaillants Chrysler devraient offrir la Fiat 500 dans un an et demi, rapporte le magazine Automotive News, qui cite un responsable de Fiat interviewé en Italie.

Selon Richard Gadeselli, vice-président des communications de Fiat en Italie, la 500 sera la seule voiture qui sera vendue en Amérique du Nord sous la marque Fiat quand (et si) le constructeur italien prendra le contrôle de Chrysler.

Les autres voitures qui pourraient être dérivées de véhicules Fiat existants seraient fabriqués en Amérique du Nord et vendus sous la marque Chrysler. Fiat estime qu'une demi-douzaine d'intermédiaires et de compactes plus ou moins basées sur des plate-forme de Fiat devraient être construites et distribuées par Chrysler de ce côté-ci de l'Atlantique.

Mais à part la 500, Fiat n'a aucune intention de reproduire ici des modèles Fiat européens après leur avoir juste collé un écusson Chrysler sur le capot. Les nouveaux modèles Chrysler «seront des produits Chrysler», a dit M. Gadeselli à Automotive News. «Ils seront spécifiques à Chrysler. L'architecture sera basée sur nos voitures, et on fournira des groupes moto-propulseurs. Mais les voitures seront des voitures des États-Unis, conçus pour des clients américains par une compagnie américaine», a dit M. Gadeselli.

Le porte-parole, qui s'adressait à une publication américaine, a semblé faire abstraction du fait que le gouvernement canadien sera actionnaires à 12% de la nouvelle Chrysler, ce qui en ferait une firme nord-américaine à proprement parler, plutôt qu'américaine.

La Fiat est donc une exception: «La 500, on la voit comme une Mini, une sorte de produit créneau qu'on pense bien vendre sur la Côte Est et la Côte Ouest, de la même façon que la Mini a connu du succès aux États-Unis», a dit M. Gadeselli.

Par ailleurs, le représentant de Fiat a fait ces déclarations avant que la Cour suprême ne décide de suspendre la prise de contrôle de Chrysler par Fiat. Le plus haut tribunal américain a décidé lundi après-midi d'entendre l'appel de trois caisses de retraite de l'État de l'Indiana, qui détenaient des obligations de Chrysler avant sa faillite. Les caisses de retraite s'estiment lésées par la faillite de Chrysler et la vente - sans dette - de la firme américaine à un holding dirigé par Fiat.



Source : Automotive News