L'entente récemment conclue entre Chrysler et Fiat pourrait inciter Ford à proposer la Ka en Amérique du Nord.

Il faut savoir en effet que la citadine de Ford repose sur la même architecture technique que la Fiat 500 et conséquemment l'homologation de cette dernière pourrait encourager la marque à l'ovale bleu d'inscrire cette citadine à son portefeuille de modèles.

 

Les petites voitures ne laissant que de maigres marges, difficile de blâmer Ford de ne pas réinventer la roue lorsqu'il en existe déjà de très bonnes sur le marché. Cette collaboration industrielle avec le constructeur de Turin lui permettrait d'intégrer un segment de marché en devenir en Amérique du Nord.

Tout ce qui ne se voit pas est donc Fiat, et tout ce qui se voit... Ford. Enfin presque puisque la Ka profite notamment d'une calibration moteur/boîte différente de l'italienne; un nouveau paramétrage de la direction électrique afin d'obtenir une meilleure sensation de la route, une monte pneumatique plus performante, et un correcteur de stabilité électronique réglé plus «à la limite».

Ce n'est pas la première fois que Ford songe à offrir la Ka en Amérique. Il y a une dizaine d'années, la firme américaine avait réalisé une série d'essais cliniques pour mesurer l'intérêt de sa clientèle à l'égard de ce produit. Les tests avaient été concluants, mais le prix de revient (environ 13 000 $ à l'époque) a eu tôt fait de refroidir l'enthousiasme des consommateurs sondés qui, à cette époque, pouvaient s'offrir une Escort (vous vous souvenez?) pour sensiblement le même prix.

À l'heure actuelle, la Ka et la 500 sont assemblées côte à côte dans une usine en Pologne. Si cette architecture devait traverser l'Atlantique, elle serait vraisemblablement produite au Mexique à l'usine Toluca de Chrysler, selon des sources proche du dossier.