À peine le plan anglais d'aide financière à l'industrie automobile (37,1 millions de dollars américains) déposé, la direction de Land Rover confirme qu'elle donne son aval à la production en série de l'étude LRX exposée il y a un peu plus d'un an au salon automobile de Detroit. De l'aveu du constructeur automobile britannique aujourd'hui sous le contrôle du conglomérat indien Tata, ce nouveau modèle lui permettra de l'aider à se conformer plus aisément aux futures lois sur les émissions de CO2 en Europe et en Californie, particulièrement pénalisantes pour les véhicules utilitaires.

Sur le plan du style, le modèle de série reprendra quelques idées du concept, mais la ligne de pavillon sera cependant relevée de quelques millimètres pour assurer un meilleur dégagement aux occupants qui prendront place à l'arrière. De plus, la version définitive comptera quatre portes et non deux, comme c'est le cas de l'étude LRX.

Ce modèle en devenir sera déposé sur une architecture similaire à celle de l'actuelle LR2. Un moteur turbo-diesel sera proposé sur le marché européen, alors que de ce côté-ci de l'Atlantique on rapporte qu'une mécanique hybride (mi-essence, mi-électricité) sera utilisée pour le mouvoir de sa position statique. Seule certitude sur le plan technique : la version tractée envisagée au début de la conception de ce modèle ne sera pas retenue.