Un concessionnaire automobile de la région de Pittsburgh est mort tandis qu'il incendiait les voitures neuves américaines qu'il était incapable de vendre.

Quatre voitures en flammes chez Graham Colonial Motors ont attiré les pompiers de la petite ville de Ligonier, en Pennsylvanie, à 2 h du matin, le 17 février. Les sapeurs ont découvert le cadavre du concessionnaire Gregory Graham gisant au sol, non loin des voitures en flammes.Selon le coroner et la police de Ligonier, à 65 km au sud-est de Pittsburgh, M. Graham. 61 ans, a été foudroyé par une crise cardiaque peu de temps après avoir allumé le brasier automobile.

À leur arrivée sur les lieux de l'incendie, les pompiers ont trouvé quatre voitures en flammes à la fin d'une rangée d'une douzaine de véhicules. Plusieurs des voitures qui ne brûlaient pas avaient le pare-brise fracassé et sentaient l'essence à plein nez. Les policiers ont trouvé du papier-journal roulé en boules et un bidon d'essence non loin des voitures que M. Graham n'a vraisemblablement pas eu le temps d'incendier.

Gregory Graham était un concessionnaire automobile de troisième génération. Son grand-père, Albert, avait lancé Graham Colonial Motors Durant les années 1920. Le père de Gregory, Charles, avait succédé au fondateur.

L'acte désespéré de Gregory Graham, a été une surprise pour toute sa famille, a dit le chef de la police du comté de Ligonier, Mike Matrunics: «Personne n'a vu cela venir. Mais pour le moment, nous comprenons de ce que nous dit la famille que les affaires étaient très mauvaises, à cause de l'économie.»

Selon des documents récemment déposés en cour, le ministère du Revenu fédéral avait pris une hypothèque légale sur la concession Graham Colonial Motors, en raison d'arriérés fiscaux de 420 000 $ pour l'année 2008. La concession de M. Graham devait aussi 11 000 $ en taxes foncières au comté de Ligonier.

Graham vendait des Buick, des Pontiac et des Jeep, a dit son père. «Je suis triste de ce qui est arrivé. Ça va prendre beaucoup de temps pour m'en remettre.»

La concession a fermé la semaine dernière.

L'histoire, d'abord parue dans le Ligonier Echo, un quotidien qui tire à 4738 exemplaires, a été reprise par le Automotive News de lundi.