Mais même si les cyclistes, souvent dûment casqués et porteurs de gilets réfléchissants fluo, semblent omniprésents avec les beaux jours, ils représentent à peine 2% des déplacements dans la capitale britannique, contre 28% à Amsterdam ou 20% à Copenhague.

Le métro londonien en moyenne enregistre 2,6 millions de voyages par jour, les bus 5 millions.

Et faire du vélo à Londres reste dangereux. Durant les neuf premiers mois de l’année 2005, 268 cyclistes y ont été tués ou grièvement blessés.

Dans le centre de Londres, où les voitures doivent payer une taxe d’embouteillage quotidienne de12 euros, la progression est encore plus impressionnante: 119 000 déplacements hebdomadaires ont été comptabilisés sur les grands axes l’an dernier, contre 59 000 en 2001, soit une progression de 100%.

Les attentats de juillet y ont joué leur rôle avec une progression dans les semaines qui ont suivi de 20% des cyclistes. Mais elle n’a pas duré, a précisé la porte-parole, Silka Kennedy-Todd.

Ces statistiques ne portent que sur les grands axes, et le nombre de cyclistes est probablement nettement plus important, a-t-elle ajouté.

Les Londoniens sont de plus en plus nombreux à circuler à vélo, pour se jouer de transports en commun parfois défaillants et toujours bondés, a-t-on appris auprès de l’organisme Transport for London.

Le nombre de voyages quotidiens effectués à Londres à vélo a augmenté de 50% en cinq ans, passant de 300 000 en 2001 à 450 000 aujourd’hui, a précisé à l’AFP une porte-parole de TFL.