Si les lignes de l'ancienne Eclipse faisaient craquer les acheteurs, l'aménagement et la finition de l'habitacle étaient moins flamboyants. Même si l'instrumentation était facile à lire et que les principales commandes respectaient les normes ergonomiques, le tableau de bord était plutôt ennuyeux. Cependant, la position de conduite était facile à trouver et les sièges offraient un bon maintien latéral. À l'arrière, la banquette était surtout destinée à de jeunes enfants.

Après avoir vu la série de films d'action The Fast and the Furious, on comprend mieux la fascination qu'exercent les modèles Eclipse et Spyder auprès des adeptes de tuning.

Avant que les produits Mitsubishi ne débarquent officiellement au pays en 2003, l'Eclipse avait été commercialisée par Chrysler sous les noims Eagle Talon et Plymouth Laser. Avec son rouage intégral, la Talon s'était bâti une solide réputation au cours des années 1990, Dommage que la cuvée 2002 à 2005 de l'Eclipse n'ait compté aucun modèle du genre. Mais Mitsubishi n'écarte pas la possibilité que l'Eclipse soit un jour équipée d'un système à quatre roues motrices.

Si les lignes de l'ancienne Eclipse faisaient craquer les acheteurs, l'aménagement et la finition de l'habitacle étaient moins flamboyants. Même si l'instrumentation était facile à lire et que les principales commandes respectaient les normes ergonomiques, le tableau de bord était plutôt ennuyeux. Cependant, la position de conduite était facile à trouver et les sièges offraient un bon maintien latéral. À l'arrière, la banquette était surtout destinée à de jeunes enfants.

Selon la version, le coupé Eclipse et le cabriolet Spyder étaient propulsés par un quatre cylindres de 2,4 litres ou un V6 de 3,0 litres. Le V6 des versions GT était le plus performant. Face à des rivales comme l'Acura RSX Type-S et la Celica GT-S, la puissance du V6 était plus linéaire et le conducteur ne devait pas constamment frôler la ligne rouge du compte-tours pour faire galoper les 200 chevaux du moteur. Moins performantes, mais plus économiques à l'achat ou à la pompe, les versions RS et GS étaient animées par un quatre cylindres de 2,4 litres. Ce moteur produisait 147 chevaux avec la boîte manuelle et 142 chevaux avec l'automatique. Comparativement aux moteurs de base des RSX et Celica, celui de l'Eclipse délivrait sa puissance à plus bas régime.

Il est curieux de constater que malgré l'arrivée tant attendue de Mitsubishi au pays, il est rare de croiser une Eclipse ou une Spyder sur nos routes. Seulement 699 Eclipse ont été vendues au Québec entre 2003 et 2005. Si les acheteurs ont été si peu nombreux, on peut supposer que la rareté des concessionnaires expliquait le phénomène - au cours de la dernière année, le nombre de concessionnaires est passé de 12 à 18. De même, le prix d'une Eclipse neuve était passablement élevé par rapport aux RSX et Celica. Toutefois, sur le marché de l'occasion, l'Eclipse est plus abordable que ses rivales. L'Eclipse et la Spyder ont été boudées par les jeunes à cause de leur échelle de prix. Cette catégorie de clients pourra enfin réaliser ses rêves de «tuneur» en optant pour un modèle d'occasion.