Le scooter hybride de Bruno Causse coûte la bagatelle de 3500 euros (4900) avec des piles NiMh et 5800 euros (8120) avec des piles au Lithium, plus performantes. Ceux qui utilisent des ordinateurs portables depuis quelques années savent d’ailleurs que si la durée de vie d’une pile NiMh est meilleure que les défuntes piles au plomb, au bout d’une centaine de charges, il devient souvent indispensable de la changer. Autre inconvénient, si le scooter hybride est séduisant, il est cependant un peu plus lourd que les scooters traditionnels. En sus de l’équipement standard, Bruno Causse propose en option des amplificateurs pour haut-parleurs et baladeurs MP3. L’inventeur, qui dit avoir été champion de France endurance scooter en 2001 et 2003, regarde d’un œil intéressé le marché canadien où «il y a eu un boom dans les ventes». Chose certaine, avec la hausse des prix du pétrole, son scooter hybride ne manque pas d’avenir.

En savoir plus:

www.scooter-hybride.com

Un entrepreneur français, Bruno Causse, a mis au point un scooter hybride de 49 cc, capable de parcourir 30 km en mode électrique, mais aussi de rouler en mode essence ou encore d’opter pour la solution hybride en utilisant les deux énergies.

Ancien vendeur français de scooters et patron d’ADS Technologies, entreprise de Roquebrune, dans le sud de la France, cet inventeur de 43 ans a présenté son deux-roues au prestigieux concours Lépine, la Mecque des inventeurs, en mai 2005. En une année, Bruno Causse a déniché une entreprise en Asie qui fabrique donc ce scooter bipropulsion qui dispose d’un moteur essence quatre temps de 2,2 cv et d’un moteur électrique de 1500W avec des batteries NiMh 48V 26Ah. Le deux-roues file à 40 km/h sur une distance de 30 kilomètres en mode électrique et dispose d’un indicateur de charge des batteries. Lorsque celles-ci sont à plat, il n’y a pas de soucis à se faire: le conducteur peut passer rapidement au mode thermique grâce à un interrupteur placé sur le guidon. Les batteries se rechargent pendant ce temps.

Le scooter hybride de Bruno Causse est ingénieux et économique. En mode électrique, il permet de ne pas consommer aux feux rouges et dans les embouteillages. Sa consommation est de 2,5 litres aux 100 kilomètres en mode thermique, et d’un litre aux 100 kilomètres en mode hybride. En Europe, le scooter ne s’adresse plus à la même clientèle qu’autrefois et cible notamment des conducteurs soucieux de l’environnement. Selon Bruno Causse, «la pollution engendrée par nos moyens de transport est un véritable problème en zone urbaine: difficultés de stationnement, nuisances sonores... sans oublier notre couche d’ozone qui part en lambeaux. Il est temps de se pencher sérieusement sur le problème et d’envisager de nouvelles solutions qui pourraient améliorer notre quotidien de citadin».