Si tout va bien, la Société d'assurance automobile du Québec (SAAQ) déposera au ministère des Transports d'ici un mois ou deux un projet de règlement visant à autoriser les GPS dans les véhicules taxis.

Si tout va bien, la Société d'assurance automobile du Québec (SAAQ) déposera au ministère des Transports d'ici un mois ou deux un projet de règlement visant à autoriser les GPS dans les véhicules taxis.

«Le projet de règlement est présentement en consultation, notamment auprès des policiers. Jusqu'à maintenant, les commentaires sont positifs», a mentionné Gaétan Bergeron, chef de la division ingénierie des véhicules à la SAAQ, au cours d'un entretien avec Le Soleil, mercredi.

Au ministère des Transports, on assure que le projet de règlement de la SAAQ sera analysé rapidement. «Le ministre (Michel Després) s'est toujours montré très sensible à cette demande de l'industrie du taxi», a assuré l'attachée de presse du ministre Després, Josée Delisle.

Vert et économique

«Juste du point de vue de la consommation d'essence et de la protection de l'environnement, le système de répartition automatisée est avantageux», estime Denis Bérubé, directeur des communications et administrateur de Taxi Coop Québec.

Selon M. Bérubé, le système permettra aux chauffeurs d'économiser environ 10 % d'essence par jour. «Parce que ce sera toujours la voiture la plus proche qui ira chercher le client», explique-t-il.

Le Digital Dispatch System (DDS) existe dans toutes les provinces canadiennes, sauf au Québec, où un article du Code de la sécurité routière en limite l'usage aux véhicules d'urgence.

«Ça fait 10 ans qu'on attend après la SAAQ pour doter nos 273 véhicules de systèmes de GPS et de paiement informatisé. C'est un investissement de 600 000 $, et on est prêt à le faire. On a déjà changé notre logiciel informatique pour qu'il soit compatible», dit M. Bérubé.

Le nouveau règlement légalisera la présence d'un GPS dans toutes les catégories de véhicules, y compris ceux de M. et Mme Tout-le-Monde. Pour autant, bien sûr, que le système soit installé et utilisé de façon sécuritaire. «Actuellement, on dit aux policiers de faire preuve d'une certaine tolérance par rapport aux GPS dans les véhicules, parce qu'on sait que certaines voitures neuves en sont munies», précise Gaétan Bergeron.