La Quest se décline en trois finitions. La SE, la plus chère, fait évidemment rêver (tant que vous n'avez pas à la payer), mais la S (modèle d'entrée) offre le meilleur rapport prix/équipements/valeur de revente, même si certains accessoires refusent de monter à son bord.

La Quest se décline en trois finitions. La SE, la plus chère, fait évidemment rêver (tant que vous n'avez pas à la payer), mais la S (modèle d'entrée) offre le meilleur rapport prix/équipements/valeur de revente, même si certains accessoires refusent de monter à son bord.

Même si les baquets de la section médiane se laissent aisément coller face contre terre, la surface n'est pas plus plane pour autant. La lourde banquette arrière se rabat – et c'est dommage - d'une seule traite sous le plancher à la condition de retirer les appuie-tête (qu'on ne sait pas toujours où remiser), sans quoi le hayon est prêt à les raccourcir.

Une fois installé aux commandes, on ne peut qu'être étonné par le design du tableau de bord. Qu'on aime ou pas, force est de reconnaître que cela ne manque pas d'originalité. La qualité de fabrication, elle, mériterait en revanche certains ajustements pour éviter que les plastiques se mettent à en découdre et que les glaces vibrent à la moindre imperfection de la chaussée. De plus, les commandes de climatisation et d'audio ne sont pas toutes aisément accessibles.

Sans être la «Z» des fourgonnettes, la Quest fait la part belle aux qualités dynamiques. Équilibrée, facile à prendre en main, cette Nissan se laisse conduire à des limites que refusent d'atteindre plusieurs de ses concurrentes. La direction permet d'attaquer les grandes courbes avec précision, surtout lorsque la Quest chausse des pneus de 17 pouces. Les éléments suspenseurs maîtrisent les mouvements de caisse avec autorité, mais dès que la chaussée se dégrade, ils sautillent et répliquent sèchement aux crocs-en-jambe que lui tendent les trous et les bosses.

En revanche, on ne peut à peu près rien reprocher au V6 de 3,5 litres. Robuste, assez musclé pour assurer des reprises rapides et franches, cette mécanique pêche par une consommation d'essence élevée. Même la boîte automatique à cinq rapports exclusive à la SE ne parvient à calmer sa soif d'hydrocarbures.

Originale dans sa présentation, athlétique sur le plan du comportement routier, la Quest est non seulement chère, mais souffre aussi d'une qualité de fabrication douteuse.