Plusieurs observateurs remarquent d'abord une ressemblance entre l'Aztek de Pontiac et le Rendezvous de Buick. En vérité, mis à part quelques éléments de la caisse, il n'en est (presque) rien. D'ailleurs, le Rendezvous a connu beaucoup plus de succès que son supposé jumeau.

Plusieurs observateurs remarquent d'abord une ressemblance entre l'Aztek de Pontiac et le Rendezvous de Buick. En vérité, mis à part quelques éléments de la caisse, il n'en est (presque) rien. D'ailleurs, le Rendezvous a connu beaucoup plus de succès que son supposé jumeau.

Le moteur V6 de base (3,4 litres et 185 chevaux) est le même que celui de l'Aztek, mais un V6 plus puissant est également offert en option. Avec ses 3,6 litres et ses 245 chevaux, ce deuxième moteur, standard avec la finition «Ultra», fait assurément mieux que l'anémique V6 de base. Le Rendezvous est disponible en version traction ou intégrale. Dans les deux cas, il bénéficie d'une suspension indépendante aux quatre roues (l'Aztek en version traction possède quant à lui un essieu semi-rigide à l'arrière).

L'empattement du Rendezvous est plus long que celui de l'Aztek, et le véhicule peut accueillir jusqu'à sept passagers selon la configuration choisie. Évidemment, l'intérieur est moins exubérant et plus luxueux que celui de la Pontiac. Les sièges à l'avant et au centre sont confortables, mais on ne peut en dire autant de la troisième banquette: il faut être soit tout petit, soit acrobate pour réussir à s'y installer. Et gare aux claustrophobes! Par ailleurs, les rideaux latéraux gonflables et le système de navigation sont optionnels. Enfin, la finition «Ultra» ajoute plusieurs dollars à la note, mais on en profitera, surtout pour le luxe intérieur.

Quant à la tenue de route, digne d'une Buick, elle relève davantage de la fourgonnette que de l'utilitaire. Le Rendezvous n'a d'ailleurs rien d'un tout-terrain, mais la version à transmission intégrale demeure très agile sur la neige et la glace lorsqu'elle est équipée de pneus adéquats.