Dans sa forme décapsulée, le PT Cruiser est moins polyvalent que la version «traditionnelle», mais qu'à cela ne tienne, sa modularité est infiniment plus grande que les autres cabriolets dans cette catégorie de prix. Pratique, son habitacle peut être configuré de neuf façons différentes. On accède au coffre en rabattant le couvercle vers le bas, comme celui d'une sécheuse à linge (la mienne en tout cas). C'est-à-dire aussi plié en deux. Pas toujours commode, mais son volume l'est.

Dans sa forme décapsulée, le PT Cruiser est moins polyvalent que la version «traditionnelle», mais qu'à cela ne tienne, sa modularité est infiniment plus grande que les autres cabriolets dans cette catégorie de prix. Pratique, son habitacle peut être configuré de neuf façons différentes. On accède au coffre en rabattant le couvercle vers le bas, comme celui d'une sécheuse à linge (la mienne en tout cas). C'est-à-dire aussi plié en deux. Pas toujours commode, mais son volume l'est.

L'embonpoint causé par les multiples renforts que nécessite l'absence de toit, ankylose sérieusement l'aiguille du chronomètre du PT Cruiser s'il ne peut compter que sur le moteur quatre-cylindres atmosphérique de 150 chevaux. Les versions suralimentées sont à privilégier, surtout la version la plus extrême (lire la GT) qui délivre 220 chevaux, soit 40 de plus que l'autre Turbo inscrit au catalogue. La transmission automatique qui accompagne, moyennant supplément, ces deux mécaniques suralimentées convient parfaitement à la courbe de puissance de cette mécanique. Mieux en tout cas que la boîte manuelle à cinq rapports dont l'étagement est long et le guidage est vague.

Au quotidien, la version GT du PT Cruiser procure le plus de sensations, et de loin. Les mouvements de caisse sont bien contrôlés et les remontées de couple dans le volant relativement bien maîtrisés. On regrette seulement que son diamètre de braquage soit toujours aussi grand et pénalise du coup son agilité dans les espaces réduits.

Sur la version Touring, les débattements de suspension assurent une bonne qualité de filtration sur mauvais revêtements. Par contre, dès que le rythme s'accélère, les trépidations apparaissent aussitôt que le bitume est lézardé ou bombé. La colonne de direction se met alors à trembler, mais par chance ce Parkinson est sans conséquence, seulement irritant. On observe le même phénomène au volant de la version GT, mais dans l'ordre contraire.

Plus fonctionnel qu'une Mini et moins vétuste qu'une Sebring Cabriolet, ce PT Cruiser a tout ce qu'il faut pour se faire aimer. Et mieux encore, par rapport à la New Beetle Cabriolet, aucun risque de se faire étiqueter de «cabriolet pour dames».